Levez la main si, en tant que professionnel.le du secteur à but non lucratif, vous avez déjà eu l’impression que vous deviez mettre de côté vos propres besoins pour prouver votre dévouement envers « la cause ». Levez la main si vous avez déjà accepté un salaire moindre ou des conditions de travail qui ne vous convenaient pas afin d’avoir la chance de changer les choses dans le monde.
Faut-il vraiment qu’il en soit ainsi? D’où viennent ces messages et à qui profitent-ils?
Le mois dernier, plusieurs articles dans les médias ont porté sur les salaires de quelques membres du personnel de direction d’organismes à but non lucratif (OBNL). Ces articles ont suscité un débat sur la question de savoir si les dirigeant.e.s et le personnel des OBNL devraient être rémunérés aux taux concurrentiels du marché ou, autrement dit, si la nature de leur mission justifie le fait de leur accorder une rémunération moindre.
Bruce MacDonald, président-directeur général d’Imagine Canada, a répondu à cette question sur LinkedIn (lire la publication complète).
La fausse dichotomie entre passion et travail décent crée et justifie des inégalités dans le secteur à but non lucratif, notamment la perpétuation des cycles de sous-financement des OBNL et les obstacles à l’emploi pour les personnes qui ne peuvent pas se permettre une carrière mal rémunérée. Tout cela mène à l’exode des cerveaux et rend difficile le recrutement et le maintien en poste. Comment pouvons-nous plaider en faveur d’un travail décent dans le secteur? (…)
Source : Le fureteur de fonds